segunda-feira, 14 de julho de 2008

Porque hoje é dia 14 de Julho...


La Marseillaise

Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras,
Égorger vos fils, vos compagnes!

Refrão:
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons!
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons!

Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés? (bis)
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter!
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Refrão

Quoi ! des cohortes étrangères,
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées!

Refrão

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre!

Refrão

Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère!

Refrão

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs! (bis)
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

Refrão

Couplet des enfants
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Refrão

(Estrofe suprimida por Servan, Ministro da Guerra em 1792)
Dieu de clémence et de justice
Vois nos tyrans, juge nos cœurs
Que ta bonté nous soit propice
Défends-nous de ces oppresseurs (bis)
Tu règnes au ciel et sur terre
Et devant Toi, tout doit fléchir
De ton bras, viens nous soutenir
Toi, grand Dieu, maître du tonnerre.

Refrão

Estrofes suplementares:

Peuple français, connais ta gloire;
Couronné par l'Égalité,
Quel triomphe, quelle victoire,
D'avoir conquis la Liberté! (bis)
Le Dieu qui lance le tonnerre
Et qui commande aux éléments,
Pour exterminer les tyrans,
Se sert de ton bras sur la terre.

Refrão
Nous avons de la tyrannie

Refrão

Repoussé les derniers efforts;
De nos climats, elle est bannie;
Chez les Français les rois sont morts. (bis)
Vive à jamais la République!
Anathème à la royauté!
Que ce refrain, partout porté,
Brave des rois la politique.

Refrão

La France que l'Europe admire
A reconquis la Liberté
Et chaque citoyen respire
Sous les lois de l'Égalité; (bis)
Un jour son image chérie
S'étendra sur tout l'univers.
Peuples, vous briserez vos fers
Et vous aurez une Patrie!

Refrão

Foulant aux pieds les droits de l'Homme,
Les soldatesques légions
Des premiers habitants de Rome
Asservirent les nations. (bis)
Un projet plus grand et plus sage
Nous engage dans les combats
Et le Français n'arme son bras
Que pour détruire l'esclavage.

Refrão

Oui ! déjà d'insolents despotes
Et la bande des émigrés
Faisant la guerre aux Sans-Culottes
Par nos armes sont altérés; (bis)
Vainement leur espoir se fonde
Sur le fanatisme irrité,
Le signe de la Liberté
Fera bientôt le tour du monde.

Refrão

O vous ! que la gloire environne,
Citoyens, illustres guerriers,
Craignez, dans les champs de Bellone,
Craignez de flétrir vos lauriers! (bis)
Aux noirs soupçons inaccessibles
Envers vos chefs, vos généraux,
Ne quittez jamais vos drapeaux,

Et vous resterez invincibles.

Refrão

Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Fassent l'objet de tous nos vœux!
Ayons toujours l'âme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux. (bis)
Soyons unis ! Tout est possible;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Français cesseront
De chanter ce refrain terrible:
Refrão


Claude Joseph Rouget de Lisle
1792

3 comentários:

  1. E se víssemos esta cena de «Casablanca»?:
    http://br.youtube.com/watch?v=1_BUnWlCOPo&feature=related
    Também serve para comentar o texto de Filipe Vieira Nicolau «Decapitar Hitler».
    M.

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  2. Prova a grande "pluralidade" nas opções dos autores deste Blog. Parabéns.
    D.

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  3. Curiosa toda a letra da "Marselhesa, que não conhecia na íntegra. Especialmente a estrofe suprimida, bem demonstrativa do espírito democrático dos revolucionários.

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