terça-feira, 28 de outubro de 2008

Os meus franceses - 4

Georges Brassens - «Les amoureux des bancs publics» (1952)
É um dos autores mais inspirados da canção francesa e esta canção uma das minhas preferidas.

3 comentários:

  1. Gosto Brassens. Já não ouvia há muito tempo.
    Só conheço algumas músicas...
    A.R.

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  2. Já não se vêem namorados nos bancos em Lisboa. Por aqui também se vê, como a vida mudou e que esta canção já tem 56 anos.
    Só para recordar:

    LES AMOUREUX DES BANCS PUBLICS

    Les gens qui voient de travers
    Pensent que les bancs verts
    Qu'on voit sur les trottoirs
    Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
    Mais c'est une absurdité
    Car à la vérité
    Ils sont là c'est notoire
    Pour accueillir quelque temps les amours débutants

    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'fouttant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

    Ils se tiennent par la main
    Parlent du lendemain
    Du papier bleu d'azur
    Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
    Ils se voient déjà doucement
    Ell' cousant, lui fumant
    Dans un bien-être sûr
    Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'fouttant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

    Quand la saint' famill' machin
    Croise sur son chemin
    Deux de ces malappris
    Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
    N'empêch' que tout' la famille
    Le pèr', la mèr', la fille
    Le fils, le Saint Esprit
    Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux

    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'fouttant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

    Quand les mois auront passé
    Quand seront apaisés
    Leurs beaux rêves flambants
    Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
    Ils s'apercevront émus
    Qu' c'est au hasard des rues
    Sur un d'ces fameux bancs
    Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'fouttant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

    GEORGES BRASSENS

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  3. Esqueci-me de dizer que também gosto da música que ele fez para um poema de Aragon "Il n'y a pas d'amour heureux", também cantada pelo Jean Ferrat e pela Françoise Hardy. Pelo menos por estes dois.

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