Théo van Rysselberghe - «A leitura»
Óleo sobre tela, 1903
Gent, Museu de Artes Decorativas
A figura central, representada no quadro, é o poeta sensacionista Émile Verhaeren:
LES AMOUREUX
L’été, lorsque les longs dimanches
Tintaient dans les clochers nombreux,
Tu écoutais tês amoureux,
La belle fille aux fortes hanches.
Et le premier chantait:
«Ah, si ton coeur était
La plus frémissante des feuilles
Qu’avec joie et danger, on cueille
À la cime de la forêt,
Dês la prime heure, à l’aube blanche,
D’arbre en arbre, de branche en branche,
Je monterais.»
El le second chantait:
«Ah! si ton coeur était
Le caillou d’or et de lumière
Qui brille au fons de la rivière,
Dussent m’entortiller les rêts
Que mille herbes y entrecroisent,
Jusques au fond de l’eau sournoise
Je plongerais.»
Un autre encore chantait:
«Ah! si ton coeur était
Le fruit que sa splendour exile
Là-bas, en mer, au fond d’une île,
Parmi les vénéneux marais,
Avec ma ferveur vagabonde,
Vers les confins même du monde,
Je partirais.»
Et les lèvres riaient d’un beau rire charnu,
Mais ne répondaient guère,
Et sans rien dire, au bout de ton pied nu,
Dans la lumière,
Tu balançais ton sabot clair.
In: Blés mouvants. Paris: Mercure de France, 1913
Bonita pintura e belo poema.
ResponderEliminarA.R.
Até à volta... é só um pulo até ao frio...
ResponderEliminarJ
Há pouco, quando passei por este poema de Verhaeren, lembrei-me de que Pessoa apreciava este poeta. Parece-me que é considerado um dos seus inspiradores.
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