sábado, 23 de maio de 2009
Os meus franceses - 70
Georgette Lemaire - «Le temps des cerises»
Esta canção de amor, de 1866-1868, da autoria de Jean-Baptiste Clément e Antoine Renard, tornou-se, depois do massacre de que foram vítimas os comunardos, o símbolo das aspirações da Comuna de Paris.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et dame Fortune en m'étant offerte
Ne pourra jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur.
Adoro cerejas!
ResponderEliminar"Mais il est bien court le temps des cerises", de modo que temos de o aproveitar.
Não sabia que esta canção, que conhecia na voz de Montand (?), estava relacionada com a Comuna.