http://img.youtube.com/vi/lPOtA1Jxl0c/0.jpg
Cena do Presbytère.
«R. Z.: Avez-vous craiment l'impression, par le biais du ballet, de vous adresser aux gens du monde entier?
«M. B.: Oui. Il est d'ailleurs de constater qu'on retrouve les mêmes réactions aux mêmes oeuvres et aux mêmes moments. A ce titre, le cas du Presbytère... est révélateur. Nous l'avons dansé en Suisse, en Amérique du Sud, en France, au Japon, en Italie, au Portugal, à Londres, dans d'autres pays encore, et je crois que les gens sont à chaque fois touchés pour des raisons comparables. J'y vois un effet qui atteint l'humain, au-delà de toute tradition ou anedocte locales.»
Maurice Béjart e Laurent Hilaire, nos ensaios da IXe Symphonie.
© Micheline Pelletier/Sygma/Corbis
«R. Z.: Votre ballet du Sacre du printemps a certainement fait découvrir l'oeuvre de Stravinski à des foules considérables.
«M. B.: Oui, certainement, J'ai d'ailleurs une anedote marrante sur ce thème. Un disquaire de Bruxelles m'a raconté qu'une dame était venue dans son magasin en disant: "J'aimerais la XIe Symphonie." "De Beethoven?", a demandé le vendeur. "Non, non, a-t-elle rétorqué, de Béjart!"»
«M. B.: Oui, certainement, J'ai d'ailleurs une anedote marrante sur ce thème. Un disquaire de Bruxelles m'a raconté qu'une dame était venue dans son magasin en disant: "J'aimerais la XIe Symphonie." "De Beethoven?", a demandé le vendeur. "Non, non, a-t-elle rétorqué, de Béjart!"»
Maurice Béjart - L'esprit danse / entretiens avec René Zahnd. Lausanne: La Bibliothèque des Arts, 2001, p. 144, 146
Esta(s) entrevista(s) é interessantíssima. E se o mérito principal é do entrevistado, o entrevistador também não desmerece.
ResponderEliminarTambém me parece.
ResponderEliminarA "anedota" é recorrente (noutras situações), mas denota como Béjart levou o ballet a pessoas que o não frequentavam. Foi um dos seus grandes méritos.
E eu vi o "Presbytère" e o "Romeu e Julieta" dele.
ResponderEliminarAPS,
ResponderEliminarÉ uma entrevista, mas deve ter sido feita em várias sessões.
Tenho um outro livro com várias entrevistas de Béjart, que ainda não li, mas acho que vou fazer um intervalo.
Miss Tostoi,
Dentro de dias colocarei uma citação em que Béjart fala da sua vinda a Portugal, em 1968, com o Romeu e Julieta. Eu também estava lá, no Coliseu.