sexta-feira, 1 de outubro de 2010

Outubro: Canto de Outono



Poème d’octobre

Qu’importe que l’hiver
Éteigne les clartés
Du soleil assombri
Dans les cieux attristés?
Je sais bien où trouver encore
Les brillants rayons d’une aurore
Plus belle que celle des cieux.
Toi que j’adore,
C’est dans tes yeux!

Qu'importe que l'hiver
Ait des printemps défunts
Dispersé sans pitié les enivrants parfums?
Je sais où truver, non flétrie,
malgré les bises en furie,
Une rose encore toute en fleur.
O ma chérie,
C’est dans ton coeur.

Ce rayon qui, bravant les ombres de la nuit,
Toujours splendide et pur
Au fond de tes yeux luit,
Cette fleur toujours parfumée
Qui dans ton coeur est enfermée
Et qui sait survivre à l’été,
Ma bien-aimée,
C’est ta beauté!

Paul Collin (1843–1915)

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