Paris: Gallimard, 1957. (L’air du temps)
«- Vous allez voir ce qui fait la gloire de Taïpa: ses fabriques de feu
d’artifice.
«J’appris allors que cette petite île perdue de la baie de Canton,
faiblement peuplée, infertile et ingrate, était reputée dans deux continentes
parles raquetes crepitantes, les fusées magiques, les soleils tournoyants, les
pluies d’étoiles embrasées qui s’épainouissent au ciel, dans les nuits de
célébration et de joie.
«Pendant des siècles, la Chine avait été la grande cliente de cette
industrie du merveileux. La Chine où pas une fête, aps une cérémonie, pas une
réjouissance ne pouvait se dérouler – fût-ce dans les provinces les plus
lointaines – sans joindre aux astres véritables les astres par l’homme
inventés. Il fallait, sous peine de condamner une vie ou un couple au malheur,
étoiler de feux célestes chaque naissance, chaque mariage et chaque
anniversaire. C’était plus qu’une coutume et même qu’une superstition. C’était
un rite, une necessite.
«Ensuite, la renommée de Taïpa s’étendit jusqu’aux États-Unis et ses
fabriques dispensèrent alors les mêmes illuminations au ciel nocturne de la californie
qu’à celui du Sé-Tchouang.» (p. 214-215)
Alguma publicidade de Macau às empresas de fogo de artifício.
Muito bonitos os cartazes!
ResponderEliminarBom dia, MR!
Tb achei.
ResponderEliminarBom dia!
Ainda existem muitos assim, nas lojas.
ResponderEliminarObrigado.