quarta-feira, 23 de janeiro de 2013

Leituras no Metro - 115

Paris: Gallimard, 1957. (L’air du temps)

«- Vous allez voir ce qui fait la gloire de Taïpa: ses fabriques de feu d’artifice.
«J’appris allors que cette petite île perdue de la baie de Canton, faiblement peuplée, infertile et ingrate, était reputée dans deux continentes parles raquetes crepitantes, les fusées magiques, les soleils tournoyants, les pluies d’étoiles embrasées qui s’épainouissent au ciel, dans les nuits de célébration et de joie.
«Pendant des siècles, la Chine avait été la grande cliente de cette industrie du merveileux. La Chine où pas une fête, aps une cérémonie, pas une réjouissance ne pouvait se dérouler – fût-ce dans les provinces les plus lointaines – sans joindre aux astres véritables les astres par l’homme inventés. Il fallait, sous peine de condamner une vie ou un couple au malheur, étoiler de feux célestes chaque naissance, chaque mariage et chaque anniversaire. C’était plus qu’une coutume et même qu’une superstition. C’était un rite, une necessite.
«Ensuite, la renommée de Taïpa s’étendit jusqu’aux États-Unis et ses fabriques dispensèrent alors les mêmes illuminations au ciel nocturne de la californie qu’à celui du Sé-Tchouang.» (p. 214-215)

Alguma publicidade de Macau às empresas de fogo de artifício.

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