Jacques Delors, Pascal Lamy e Antonio Vitorino (respetivemente presidente fundador, presidente honorário e presidente do Instituto Jacques-Delors) fizeram um apelo à continuação de negociações entre a Grécia e a União Europeia, publicado no jornal Le Monde de ontem.
«Les négociations entre la Grèce et l’Union européenne (UE) ont généré depuis des semestres tensions et défiance qui ont atteint un niveau critique depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza et à l’approche du référendum du 5 juillet. Ces négociations et ce référendum donnent lieu à des positionnements et à des jeux tactiques compréhensibles si l’on se place dans la logique des acteurs concernés, mais qu’il leur est désormais essentiel de dépasser pour se hisser à la hauteur des enjeux, aussi bien pour la Grèce que pour l’Europe. Chaussons les bonnes lunettes pour dresser le bon diagnostic.
La Grèce est dans une situation dramatique, qui s’aggravera plus encore si elle était conduite à faire durablement défaut sur sa dette, voire à quitter la zone euro.
A cet égard, sortir de la crise actuelle suppose qu’un changement de regard intervienne en Grèce : il requiert l’expression d’une volonté claire de rompre avec la Grèce des quarante dernières années, tout comme celle de résister à la tentation d’imputer l’essentiel des problèmes d’Athènes à des causes extérieures. Il requiert aussi que le gouvernement grec veuille bien considérer que la légitimité démocratique dont il est porteur ne saurait par nature s’imposer à celles qu’incarnent pareillement ses homologues européens. C’est à cette double condition que les autorités grecques seront davantage en capacité de prendre des engagements crédibles et suivis d’effets, selon un programme établi avec leurs partenaires. Nous comprenons l’impatience et les préoccupations de ces derniers, qui veulent rompre avec l’impression de déverser leur aide dans un tonneau des Danaïdes sans fond ni forme.»
Em geminação com o Arpose.
É bom que a sabedoria dos Séniores, sobretudo a de Jacques Delors, se instale no meio da cegueira, quase generalizada, emocional e do barulho acrítico que predomina nesta questão crucial europeia.
ResponderEliminarEra bom que aqueles que, bissextamente, pensam, pesassem, em silêncio, esta reflexão de pessoas com experiência comprovada sobre a Europa. E, humildemente, se calassem, depois de chegar a alguma conclusão.
Até por questões sanitárias, em relação ao ruido,