«Chez la plupart des artistes, le ou les chefs-d’œuvre arrivent sans prévenir, à un moment ou un autre de leurs vies, par surprise, quand on ne les attend pas, ou plus. Rimbaud, tout jeune, avant le silence. Le Guépard pour Lampedusa, passé la soixantaine sans avoir rien écrit avant. Le Boléro, ovni chez Ravel... Pour d’autres, beaucoup plus rares, l’existence semble une lente montée, une élévation. Tout se passe comme si chaque œuvre préparait la suivante et que chacune avançait, jusqu’à parvenir à l’indépassable, l’ultime chant, celui du cygne, le plus beau en même temps que le plus complet.
«Avec son Requiem, Mozart illustre peut-être ce bouleversant mouvement vers le haut. Mais c’est Beethoven et sa Neuvième symphonie qui l’incarnent. Voici donc l’histoire de la Neuvième, la plus célèbre de toutes les symphonies. Voici l’histoire d’un génie, le plus fort et le plus fragile, le plus humain de tous les hommes. Et voici l’histoire d’un rêve d’Europe, le plus nécessaire de tous les rêves».
Erik Orsenna
O Théâtre des Champs Élysées (Paris) vai apresentar no dia 24 um programa (já reprogramado três vezes) em que Erik Orsenna |apresenta a história da Nona Sinfonia e Henri Demarquette (violoncelo) e
Michel Dalberto (piano) tocam peças de Beethoven.
O sonho da Europa é que está a transformar-se num pesadelo, pense je de quoi...
ResponderEliminarMas o programa é aliciante, embora eu tenha uma preferência inexplicável pela Sétima.
Bom dia!
🎼
«Il était une fois la Septième»... 😉
ResponderEliminarBom dia!