«Le Procope devint rapidement le café à la mode. Coltelli, arrivé à Paris sans un sou vaillant, avait, il est vrai, vu les choses en grand. Pour de décor - lustres de cristal, glaces et marbres - comme por le service. On pouvait y consommer toutes sortes de boissons et de friandises: thé, café, chocolat, eau de bergamote, hypocras, ratafia à l'orange, huile de Vénus, mais aussi crème de rose, fruits confits, crème de fleur d'orange ou pâte d'orgeat, sans oublier une multitude de glaces et de sorbets. Les nouvelles du jour étaient placardées sur le tuyau du poêle qui réchauffait la salle, et chacun pouvait ainsi en prendre connaissance avant de les commenter.
«Fréquenté d'abord par les comédiens et les auteurs dramatiques, le Procope devint au XVIIIe siècle le rendez-vous littéraire par excellence. On y vit la plupart des grands auteurs du siècle: Voltaire, Diderot, Rousseau, Marmontel, Beaumarchais, et même Fréron, un auteur dramatique mineur qui soupirait après l'Académie française!
«Le même Fréron, dont on dit que c'est au Procope que Voltaire, voulant se venger, écrivit son célèbre quatrain sur un coin de table:
xxxxL'autre jour, au fond d'un vallon,
xxxxUn serpent mordit Jean Fréron
xxxxQue pensez-vous qu'il arriva?
xxxxCe fut les serpent qui creva!»
Patrice Gélinet
In: 2000 ans d’histoire gourmande. Paris: Perrin, 2008, p. 137
Fundado em 1686, este antigo café, o mais antigo de Paris, é hoje um restaurante.
http://www.procope.com/«Fréquenté d'abord par les comédiens et les auteurs dramatiques, le Procope devint au XVIIIe siècle le rendez-vous littéraire par excellence. On y vit la plupart des grands auteurs du siècle: Voltaire, Diderot, Rousseau, Marmontel, Beaumarchais, et même Fréron, un auteur dramatique mineur qui soupirait après l'Académie française!
«Le même Fréron, dont on dit que c'est au Procope que Voltaire, voulant se venger, écrivit son célèbre quatrain sur un coin de table:
xxxxL'autre jour, au fond d'un vallon,
xxxxUn serpent mordit Jean Fréron
xxxxQue pensez-vous qu'il arriva?
xxxxCe fut les serpent qui creva!»
Patrice Gélinet
In: 2000 ans d’histoire gourmande. Paris: Perrin, 2008, p. 137
Fundado em 1686, este antigo café, o mais antigo de Paris, é hoje um restaurante.
E que tal acabarmos hoje a noite no nosso Procópio?
2 comentários:
Vou dar-lhe a réplica (de Cafés)...
Adoro cafés!
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