A arte do retrato

Quando for meio-dia, passarão hoje precisamente 220 anos sobre a execução de Maria Antonieta na que é actualmente a Praça da Concórdia, então Praça da Revolução. E este é seguramente o último retrato da rainha, desenhado por Jacques-Louis David, que depois foi pintor imperial ( de Napoleão ) e real ( dos Bourbons restaurados ) e que era também político ( Jacobino ), tendo inclusivamente votado a favor desta execução. David retrata a rainha a partir de uma janela onde assiste ao cortejo que conduz à guilhotina, e este pequeno ( 15x10cm ) mas impressivo retrato está hoje no departamento de artes gráficas do Louvre.
Sobre o que se passou a seguir, ficam estas reflexões de Marie Ferranti numa obra de que aqui falei recentemente :

Selon un chroniqueur du temps, bien qu' ayant les mains liées dans le dos, la reine descendit de cette charrette « avec légéreté et promptitude ». Cette grâce inoubliable, elle est encore dans les derniers mots qu' elle prononce. Marie Antoinette marche sur le pied de son bourreau et lui dit : « Je vous demande pardon, monsieur » . Cette exquise politesse traduit un dégré de civilisation qu' on ne reverra plus.
L' élégance, dépourvue des artifices et des accessoires qui la révèlent, est aussi une manière de se tenir; c' est être toujours, d' une certaine façon, dans le dépassement de soi. Ainsi, comme l'affirme Stefan Zweig dans sa remarquable biographie de la reine : « À la dernière heure de sa vie, à la toute dernière heure, Marie-Antoinette, nature moyenne, atteint au tragique et devient égale à son destin. »
La reine avait en commun avec Napoléon de sentir le caractère inéluctable du destin et de savoir reconnaître le deus ex machina qui le met en branle. Elle avait toujours pensé que les astres ne luit étaient pas favorables. Elle s' attendait au désastre, ce qui pourrait expliquer sa futilité et son goût excessif pour le jeu.

Voltando ao desenho de David, se é verdade que é muito conhecido,  talvez não seja conhecida ( eu não conhecia ) esta tela que Joseph van den Busshe pintou em 1900 e que mostra David executando o dito desenho a partir de uma janela por onde passa o cortejo a caminho do cadafalso ( e ainda hoje se discute qual o prédio de Paris a que pertence a dita janela ). Tela esta que está hoje no Musée de la Révolution, no castelo de Vizille.