Trad. de l'allemand par Charles Bladier
Paris: Ed. du Seuil, 1976. (Le livre de poche; 4774)
Heinrich Böll (1917-1985) visitou a Irlanda antes de 1957, já que a edição alemã de Iriches Tagebuch é desse ano. Estou a adorar lê-lo. Recheado de pequenas histórias sobre o quotidiano irlandês de então, não muito diferente do nosso Portugal dos anos 50. Mas imagine-se o que isso seria para um alemão.
A travessia de barco que fez entre a Inglaterra e a Irlanda foi um pouco atribulada, dado que se esqueceu de reservar lugares. Mas Heinrich Böll não deixa de escrever páginas de espanto e ironia, aqui sobre os recordes irlandeses:
«La queue s'alongeait toujours devant le guichet où l'on servait à bon marché d'abondantes rations de ce nectar ouest-européen: le the; comme si les Irlandais s'efforçait de conserver à tout prix le record mondial qu'ils détiennent de justesse devant les Anglais: on boit presque dix livres de thé para tête et par an en Irlande: une petite piscine de thé coule chaque année dans chaque gosier irlandais.
«Pendant que je piétinais dans la queue, j'avais le temps de me remémorer d'autres records mondiaux de l'Irlande: ce petit pays ne détient pas que celui du thé, mais aussi celui des jeunes prêtres (l'archevêché de Cologne devrait ordonner près de mille prêtres par an, pour pouvoir rivaliser avec un petit diocèse d'Irlande); le troisième record est celui de la fréquentation des salles de cinéma (celui-ci - encore - que de similitude dans les contrastes! - juste devant l'Angleterre); le quatrième enfim, très important, et dont je n'ose pas dire qu'il est avec les trois premiers en rapport de cause à effet: c'est en Irlande qu'il a le moins de suicides. Les tenants du titre pour le whisky et les cigarettes ne sont pas encore connus, mais dans ces discciplines l'Irlande, ce petit pays aussi étendu que la Bavière et qui compte moins d'habitants qu'il n'y en a entre Essen et Dortmund, est certainement encore en tête.» (p. 8)
Para HMJ, que me aguçou o apetite por este livro.
4 comentários:
Agradeço a dedicatória e fico contente que goste do livro. Ora, Böll não fez a volta completa como eu: Irlanda, depois Portugal. Se visitou Portugal, não deixou testemunho. E é pena. São livros deste tipo que a Europa precisa para alargar horizontes e perceber melhor a riqueza da diversidade europeia, numa linguagem de elevação. Boa continuação de leitura.
HMJ, porventura com APS
Claro!
Também me está a aguçar o apetite. :)
Estou quase no final. E continuo a adorar.
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