Texto da excomunhão de Spinoza.
Leitura da sentença do processo contra o herege Spinoza na Comunidade Judaica portuguesa de Amesterdão:
«Les Messieurs du Mahamad vous font savoir qu'ayant eu connaissance depuis quelque temps des mauvaises opinions et de la conduite de Baruch de Spinoza, ils s'efforcèrent par différents moyens et promesses de la détourner de sa mauvaise voie. Ne pouvant porter remède à cela, recevant par contre chaque jour de plus amples informations sur les horribles hérésis qu'il pratiquait et enseignait et sur les actes monstrueux qu'il commettait et ayant de cela de nombreux témoins dignes de foi qui déposèrent et témoignèrent sur tout, en présence dudit Spinoza qui a été retenu coupable: tout cela ayant été examiné en présence de Messieurs les Rabbins, les Messieurs du Mahamad décidèrent avec l'accord des Rabbins que ledit Spinoza serait exclu et écarté de la Nation d'Israël à la suite du herem que nous prononçons maintenant en ces termes:
«À l'aide du jugement des saints et des anges, nous excluons, chassons, maudissons et exécrons Baruch de Spinozaavec le cnsentement de toute la sainte communauté, en présence de nos saints livres et des six cent treize commandements qui y sont enfermés. Nous formulons ce herem comme Josué le formule à l'encontre de Jéricho. Nous le maudissons comme Élie maudit les enfants et avec toutes les malédictions que l'on trouve dans la Loi. Qu'il soit maudit le jour; qu'il soiy maudit la nuit; qu'il soit maudit pendant son sommeil et pendant qu'il veille. Qu'il soit maudit á son entré et qu'il soit maudit à sa sortie. Veuille l'Éternel ne jamais lui pardonner. Veuille l'Éternel allumer contre cet homme tout Sa colère er déverser sur lui tous les maux mentionnés dans le livre de la Loi; que son nom soit effacé dans ce monde et à tout jamais et qu'il plaise à Dieu de le séparer de toutes les tribus d'Israël en l'affligeant de toutes les malédictions que contient la Loi. Et vous qui restez attachés à l'Éternel, votre Dieu, qu'Il vous conserve en vie. Sachez que vous e devez avoir avec Spinoza aucune relation, ni écrite, ni verbale. Qu'il ne lui soit rendu aucun service et que personne ne l'approche à moins de quatre coudées. Que personne ne demeure sous le même toit que lui et que personne ne lise aucun de ses écrits.»
Cit. in Alain Minc - Spinoza, un roman juif. Paris: Gallimard, 1999, p. 98-99
Quer dizer? Que Spinoza assistiu com oito anos ao açoitamento de Uriel da Costa (1585-1640), outro herege, pela mesma comunidade judaica, e que este se suicidou no dia seguinte.
Sobre Uriel da Costa ler o seu texto Espelho da vida humana: http://www.arlindo-correia.com/exemplar_humanae_vitae.html
Sobre Uriel da Costa ler o seu texto Espelho da vida humana: http://www.arlindo-correia.com/exemplar_humanae_vitae.html
2 comentários:
Acho que é uma constante da Humanidade, do ponto de vista das religiões cavernícolas. Um dos casos recentes teve por objecto S. Rushdie.
E como a Inquisição nos marcou para sempre, como dizia Antero: «Há em todos nós, por mais modernos que queiramos ser, há lá oculto, dissimulado, mas não inteiramente morto, um beato, um fanático ou um jesuíta!»
Ora esta característica também marcou os judeus que foram da Península para Amesterdão. Nas restantes comunidades judaicas, segundo Minc, estas perseguições não aconteciam.
Apesar do livro ser uma contrafacção - :) -, é muito interessante.
Concordo consigo, APS.
Enviar um comentário