" (...) On pourrait dire que, chez les femmes, il y a deux filiations: 1) La Grande Mademoiselle, Mme de Staël, la duchesse de Berry, la duchesse d' Uzés ( la communiste qui conduisait les premières automobiles), Françoise Sagan: 2) Mme de Lafayette, Mme de Duras, Marguerite Duras. La tendresse un peu folle et les séches calculatrices.Chez les hommes, cette partie d' échecs a souvent plu aux précieux ( aucune intention injurieuse dans cette appelation). Ils se sont enivrés de son artificialité, de sa cruaté, da sa posture de pureté, sans y croire. Certains ont voulu broder leur propre tapisserie sur ce patron, tel Raymond Radiguet, dont « le Bal du comte d' Orgel » a les mêmes défauts de snobisme et de venération des convenances. Je dirais que la vraie réussite de « la Princesse de Cléves» a été accomplie trois cent ans aprés elle, par« le Miracle de la rose », de Jean Genet. Certains livres sont plus intéressants par ce qu' ils ont inspiré que par eux-mêmes. (...) "
- Charles Dantzig in Marianne 77 ( 15 a 21 de Agosto de 2009 ) .
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