Canção anarquista, "La Java des Bons-Enfants" foca acontecimentos ocorridos no dia 8 Nov. 1872, quando Émile Henry, de 19 anos, colocou uma bomba nos escritórios da Companhia de Mineração Carmaux, na Rue des Bons Enfants. A bomba explodiu matando cinco pessoas, sendo a sexta vítima de um ataque cardíaco. Émile Henry escapou sendo perseguido por um de polícia e o garçon de um café, pelas ruas de Paris. O anarquista durante a perseguição feriu gravemente o polícia, antes de desaparecer na multidão.
http://pt.wikipedia.org/wiki/Ficheiro:Emile_Henry_Terminus_26_02_1894_.jpg
Dans la rue des Bons Enfants,
On vend tout au plus offrant,
Y avait un commissariat
Et maintenant il n'est plus là
Une explosion fantastique
N'en a pas laissé une brique,
On crut que c'était Fantomas
Mais c'était la lutte des classes
Un poulet zélé vint vite,
Il portait une marmite,
Qui était à renversement
Et la retourne imprudemment
Le brigadier, le commissaire,
Mêlés aux poulets vulgaires,
Partent en fragments épars
Qu'on ramasse sur un buvard
Contrairement à ce qu'on croyait,
Y en avait qui en avaient,
L'étonnement est profond,
On peut les voir jusqu'au plafond
Voilà bien ce qu'il fallait
Pour faire la guerre au palais,
Sache que ta meilleure amie,
Prolétaire, c'est la chimie
Les socialos n'ont rien fait
Pour abréger les forfaits
De l'infamie capitaliste
Mais heureusement vient l'anarchiste
Il n'a pas de préjugés,
Les curés seront mangés,
Plus de patrie, plus de colonies,
Et tout pouvoir, il le nie
Encore quelques beaux efforts,
Et disons qu'on se fait fort
De régler radicalement
Le problème social en suspens
Dans la rue des Bons Enfants,
Viande à vendre au plus offrant,
L'avenir radieux prend place
Et le vieux monde est à la casse.
Letra de Guy Débord
1 comentário:
Não conhecia o episódio e a canção, obrigado; confesso uma certa atracção pela temática; algumas vezes os fins justificam os meios ...
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