Paris: Chêne, 2009
Este livro, que saiu inicialmente (1991) com outro título (Proust: La cuisine retrouvée), convida-nos para a mesa dos Verdurin, de Charles Swann ou da duquesa de Guermantes. Tenho estado a lê-lo.
Anne Borrel introduz-nos no universo gastronómico de Proust, tanto quanto esta obra é considerada autobiográfica, com os sabores da infância do escritor e das célebres madalenas: «Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé ; les formes — et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot — s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir.» (Du côté de chez Swann)
Venha um chá com umas madalenas pequenas.
Il. Betty Bone.
Para Paula e Rui, com um agradecimento.
Se a quarentena se prolongar pode ser que me abalance à leitura do romance em breve e então voltarei a estas receitas.
3 comentários:
:-)
Muito boa tarde!
As madalenas do Proust são deliciosas e apetece mesmo comer uma (ou duas, ou três)... no Le Bon Marché.
:-)
Bom dia
Não me lembro de ter entrado no que chamam «La Grande Épicerie de Paris», mas provavelmente da próxima vez (tenho de por no caderninho) irei até lá comer uma (duas ou três) madalena(s).
Bom dia para os dois.
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