Prosimetron

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quinta-feira, 18 de agosto de 2011

Leituras no Metro - 66

«Rien ne parle mieux d'une société que ces cimetières. Ce ne sont pas les aficionados du Père-Lachaise, les passionnés de Montparnasse ou les tifosi du cimetière de Gênes qui prétendront le contraire. Promenez-vous donc sur les traces de Spinoza, dan sle cimetière de la communauté portugaise israélite d'Amsterdam. Du côté le plus ancien, des tombeaux austères, de docteur Montalto, le frabbin marocain Uziel, le rabbin Menasseh ben Israël: errant de l'un à l'autre, vous vous déplacez à l'intérieur d'un tableau de Ruisdael. De l'autre, les tombeaux des nouveaux riches, les contemporains de Spinoza, tous chargés de bas-reliefs bibliques, de bustes d'Abraham, Isaac ou David, donc en contradiction avec la loi juive et son refus de la représentation visuelle. L'exubérance hispanique, le mélange d'expressionusme, de violence et de paganisme, si caractéristiques de l'art religieux espagnol, retournés au service des marranes! L'Espagne qu'ils ont fuie colle à leurs pas et le catholicisme qu'ils ont renié continue souterrainement de les accompagner.»
Alain Minc - Spinoza, un roman juif. Paris: Gallimard, 1999, p. 18-19

Este livro parece-me ser bastante provocador.
Recordo que aquando da sua publicação, o autor foi acusado de plágio parcial da obra  Spinoza, le masque de la sagesse (Castelnau-le-Lez: Ed. Climats, 1997), e condenado pelo Tribunal ao pagamento de 100000 FF ao autor da obra, Patrick Rödel.
Será que a seguir me vou aventurar neste?

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