Prosimetron

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terça-feira, 19 de novembro de 2013

Leituras no Metro - 143

Hotel Florida

Estou a reler as memórias de Maria Casarès porque aconteceu ter lido há dias um texto sobre Résidence privilégiée ( Paris: Fayard, 1980) e a leitura do mesmo ter coincidido com a data do centenário do nascimento de Camus.
O livro começa com o regresso-visita de Maria Casarès a Madrid, em 1976. Galega, ela recorda a primeira vez que foi a Madrid no final de 1930, início de 1931. Desta visita ela só recorda dois locais: o hotel Florida, na praça del Callao, já aqui referido no Prosimetron, destruído nos anos 60 do século passado para aí ser edificado o imóvel dos Preciados, e o Cárcel Modelo, onde o pai – Santiago Casares Quiroga – estava preso. O Cárcel Model era na zona da Moncloa onde hoje se encontra o Ministério do Ar.
Cárcel Modelo

«La Cárcel Modelo était comme son nom l’indique une prison modèle. J’y passais, en comptant l’allant et retour, toutes mes matinées, et ce qui la différenciait pour moi de l’hôtel Florida, c’est que là, il n’y avait pas d’ascenseur.
«Les prisonniers politiques occuaient le premier étage où l’on accédait para un large et impressionnant escalier. Les cellules se multipliaient le long d’un couloirs d’enceinte, toujours égales à ells-mêmes, avec une grille, toujours la meme, qui séparait la chamber du prisonnier d’un petir parloir qui lui était destine et où familiers et amis s’entassaient aux heures de visite. Apès une petite douane préliminaire passée á l’entrée, les prisonniers avaient le droite de recevoir des livres et des colis. Ils avaient le droit aussi, si je ne me trompe, de se rencontrer les uns ls autres à certaines heures […]. Parfois je suivais ma mére dans son tour des parloirs, pour saluer les compagnons de mon père dont beaucoup formeraient bientôt le gouvernement de la seconde République Espagnole, et remettre en main propre à Niceto Alcalá Zamora, futur président, des bonshommes en chocolate, afin de satisfaire la gourmandise et de réjouir un véritable amour qu’il avait pour les enfants.» (p. 19-20). Uns anos depois estavam todos a caminho do exílio, na Europa e na América.

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