Prosimetron

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sábado, 27 de junho de 2009

Acabei de ler - 4

Acabei de lê-lo há uma hora atrás, depois de o ter lido até adormecer. Mais uma vez foi de leitura compulsiva uma obra de Fred Vargas, que dominou os meus dois últimos dias. A prosa e a erudição da rainha do crime francês são absolutamente cativantes, e a personagem principal de tantos dos seus livros, Jean-Baptiste Adamsberg, é a melhor criação da literatura policial francesa desde o comissário Maigret.

Deixo estes excertos, sendo o primeiro um diálogo que não é despiciendo para a intriga central, embora não o pareça, e o segundo uma reflexão interior de Adamsberg sobre Joana d' Arc que me fez sorrir.

" - Tu as continué d ' inventer des mélanges?
- Oui, dit Ariane d' un ton un peu déçu, des quantités, mais sans réelle réussite jusqu' ici. Tu te souviens de la « violine » ? Un oeuf battu, de la menthe et du vin de Málaga.
- Je n' ai jamais voulu goûter ce truc.
- Je l ' ai cessé, cette violine. C ' était bien pour les nerfs mais trop énergétique. On a tenté beaucoup de mélanges, au Havre.
- Sauf un.
- Tiens.
- Le mélange des corps. On ne l ' a pas tenté.
- Non. J ' étais encore mariée et devouée comme un chien malade. En revanche, on formait un duo parfait pour les rapports de police.
- Jusqu' à ce que.
- Jusqu' à ce qu' un petit crétin nommé Jean-Baptiste Adamsberg se foute dans le crâne que l' élu du Havre avait été assassiné. Et pourquoi? Pour dix rats morts que tu avais ramassé dans un entrepôt du port.
- Douze, Ariane. Douze rats saignés d' un coup de lame dans le ventre. "

" Il regarda la statue de Jeanne d' Arc encaisser la giboulée sans courber. Il plaignait beaucoup Jeanne d' Arc, il aurait detesté avoir des voix, qui lui auraient commandé de faire ceci et d' aller par lá. Lui qui avait dejá des difficultés pour obéir à ses propres consignes, et même pour les identifier, aurait sérieusement renâclé devant les ordres des voix célestes. Voix qui l' auraient conduit dans une fosse aux lions aprés une courte épopée de lumière, ces histoires finissent toujours mal. "

- Dans les bois éternels, Fred Vargas, 2006. ( A minha edição não é que a consta supra, que foi a primeira a surgir na Viviane Hamy. )

1 comentário:

Anónimo disse...

Merci!
M.